Comment devenir ostéopathe : formation et outils

Un ostéopathe est un professionnel de la santé qui, après avoir reçu une formation appropriée (plus de 1500h, après une profession de santé ou 5000h de formation complète), traite les dysfonctionnements de la mobilité des tissus corporels. Pour ce faire, l’ostéopathe utilisera ses mains comme seul et principal outil. Ces mains ont été préalablement formées pour être capables de détecter les micro-mouvements qui se produisent dans les tissus et leurs dysfonctionnements afin de parvenir à un diagnostic précis qui sera la base du traitement ostéopathique. 

Formation

Pour l’osteopathe pour tous , la formation reçue est très importante, car il a besoin de connaître le plus précisément possible la morphologie de toutes les parties du corps réunies en un ensemble fonctionnel à travers le tissu conjonctif. Comme l’a dit Still (créateur de l’ostéopathie) : « L’ostéopathie comporte 3 leçons de base, la première est l’anatomie, la deuxième l’anatomie et la troisième l’anatomie.

On peut en déduire l’importance pour l’ostéopathe de la biomécanique, de la neuroanatomie, de la psychobiologie, de la pathologie et de la relation structure-fonction. Il doit donc acquérir, dans le cadre de son développement académique, de nombreuses connaissances théoriques et pratiques qu’il devra ensuite mettre en pratique. Il doit également acquérir une expérience clinique pour pouvoir établir un diagnostic précis. Il est très difficile de savoir comment une structure se déplace si on ne connait pas sa morphologie, et il est peu utile de connaître la morphologie d’une structure si on n’est pas capable de sentir le mouvement de cette structure.

Symptomatologie

Outre la connaissance précise de la morphologie du corps, l’ostéopathe doit également connaître exactement la symptomatologie du reste des pathologies qui affectent le corps humain, car une partie fondamentale du traitement ostéopathique est le diagnostic différentiel. L’ostéopathe doit pouvoir diagnostiquer le plus précisément possible ces pathologies pour pouvoir décider si le mal du patient peut être résolu par l’ostéopathie ou si, au contraire, le patient doit être orienté vers un autre professionnel de santé.

Une fois les connaissances théoriques et pratiques préalables acquises, l’ostéopathe doit être capable de localiser l’origine du problème, son étiologie, puisque l’ostéopathie ne traite pas le symptôme, mais l’origine de la pathologie. Cet axiome vient du créateur de l’ostéopathie lui-même, puisque Still était médecin et ingénieur, d’où l’importance qu’il accordait à la structure par rapport à la fonction : « La structure régit la fonction ». Par conséquent, pour qu’un tissu puisse remplir sa fonction normalement, sa structure doit être respectée.

L’ostéopathe doit être conscient à tout moment que son principal objectif est de rechercher l’origine du problème et non de se concentrer sur le traitement du symptôme. Pour un traitement correct, le corps du patient doit être en équilibre entre l’homéostasie et l’homéorésis, car sans l’aide précieuse du système immunitaire et l’autoguérison du patient, il est impossible de réaliser le traitement ostéopathique.

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Outils

Une fois tous les points précédents réunis, l’ostéopathe aura entre les mains suffisamment d’outils pour traiter les dysfonctionnements du corps tels que : lombalgies, cervicalgies, dorsalgies, douleurs articulaires, maux de tête, problèmes viscéraux, douleurs menstruelles, entorses cervicales, entorses de la cheville, contractures musculaires, problèmes respiratoires, sciatique, etc.

En bref, l’ostéopathe est un ingénieur biomécanique du corps et un rééquilibreur des systèmes corporels (musculo-squelettique, cardio-respiratoire, neurologique, digestif, urogénital, sensoriel-proprioceptif, neurovégétatif, etc.)

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